La prise en compte ou non des questions religieuses dans l’entreprise résulte d’un point d'équilibre entre, d’une part, les revendications légitimes du salarié liées à l'exercice de sa liberté de religion et, d’autre part, les intérêts légitimes de l’entreprise, liées aux nécessités de son fonctionnement.
La question de l’interdiction du foulard en est l’illustration, au point que la Cour de justice de l’Union européenne a été à plusieurs reprises interrogée sur la question de savoir si l’interdiction du foulard en tant que signe ostentatoire au sein de l’entreprise serait à qualifier de discrimination.
Me Ariane Claverie et Me Lucas Lefebvre, Avocats à la Cour, CASTEGNARO, Ius Laboris Luxembourg nous exposent dans cette doctrine les dernières décisions européennes rendues en la matière.