De nos jours, rares sont les aspects de nos vies qui échappent encore à la digitalisation de l’information. Ce processus, défini par le dictionnaire Larousse comme un « processus de transformation des services (financiers, commerciaux) d’une entreprise, par un recours accru aux technologies de l’information », n’a pas épargné les cabinets d’avocats. Que ce soit par la numérisation des documents, l’utilisation de logiciels de gestion des dossiers ou encore le recours à des bases de données en ligne, même les avocats les plus réticents digitalisent leur pratique.
Si la digitalisation présente de nombreux avantages, tels que la réduction de la quantité de papier à produire, stocker et manipuler, une plus grande praticité dans les recherches, une augmentation de la productivité, etc., elle comporte également des risques. L’utilisation de logiciels, surtout dans le cloud, implique généralement la transmission de données à une partie tierce et, dès lors, une perte de contrôle sur les données traitées et la protection qui leur est accordée. Cette perte de contrôle représente un risque tant au niveau de la protection de la vie privée que de la sécurité de l’information.