Le Grand-Duché se veut un acteur mondial de l’innovation dans le domaine de la santé, à la pointe des technologies et de la recherche. En témoignent notamment les priorités affichées de l’Université du Luxembourg (Uni), ou encore les ambitions revendiquées par nos responsables politiques lors de la récente inauguration du Centre de Recherche Clinique & Translationnelle du Luxembourg (LCTR). Si ces initiatives laissent envisager de grands progrès pour la médecine, elles peuvent aussi soulever des interrogations de nature philosophique ou morale lorsque la pratique scientifique fait intervenir le vivant humain.
Sur le terrain, les professionnels de la santé sont pareillement susceptibles d’être confrontés à des dilemmes éthiques, appelés par exemple à répondre à une demande de suicide assisté, à informer les enfants d’un patient de leurs prédispositions génétiques à un cancer ou à mener à bien un projet thérapeutique particulier. Les juristes ne sont pas en reste : bien qu’ils n’officient pas en première ligne, dans les laboratoires ou dans les cliniques, leur expertise en la matière s’avère indispensable au sein des comités d’éthique hospitaliers, des cabinets d’avocats spécialisés, de l’industrie pharmaceutique, voire des administrations (parlementaires le cas échéant).